vendredi 12 juillet 2013

Du 3 au 7 Juillet - Géorgie express

Par Bioman (moitié homme, moitié liquide)

Comment qualifier le passage frontière géorgien? Je sais: un modèle d'efficacité. Tout se déroule à merveille, dans le plus grand calme. Jusqu'à ce que résonne la moto à Jean-Chris, donnant de grands coups d'accélérateurs pour amuser les douaniers...


C'est sous quelques gouttes de pluie que se dessine donc les contours de la Mer Noire géorgienne et la cité balnéaire de Batumi, première halte du fait de l'heure tardive.
Nous trouvons un petit hôtel et partons balader en ville où nous rencontrerons Guillaume, étudiant en langue russe et Maude, qui fait le tour de la Mer Noire en vélo. Bonne chance à vous deux dans vos projets respectifs.

Ce petit hôtel, en apparence si calme, s'est vite transformé en antre de l'enfer. En effet, la "bâtisse" en planches du dessous était en fait un genre de bar/discothèque ambiance musique bidon. Vous rajoutez à ça la propriétaire de l'hôtel en plein divorce au téléphone et qui vient vous demander de régler la chambre à 11 heures du soir parce qu'elle doit partir d'urgence. Vous mélangez les deux premiers, attendez c'est pas fini, et dans mon cas vous rajoutez en plus plusieurs passages aux toilettes à se vider, au sens premier du terme. Vous obtenez donc: La nuit la plus pourrie du monde!!

C'est avec les yeux hors des orbites et du Smecta en guise de petit-déjeuner (pour moi) que nous prenons la route vers l'intérieur du pays. La sortie de ville est hyper sportive, ils sont bien allumés au volant. Vient ensuite les petites routes dans les montagnes et les forêts, beaucoup plus agréable.




La route se transforme ensuite en piste. Son kilométrage total variera selon les personnes rencontrées tout au long de la journée.




Des villages de plus en plus isolés, nous arrivons au passage du col. Les visages des autochtones sont marqués, la vie doit être rude, très rude...










Après une journée de récupération à manger du Smecta à toutes les sauces, nous roulons pour se rapprocher au maximum de la frontière russe.



Comme en Turquie, les "bouis-bouis" au bord de route sont nombreux. On y mange copieux et pas chers. Différence avec la Turquie: l'essence. Près de 2 euros le litre chez nos amis turcs, ici nous atteignons péniblement les 0,90 centimes le litre!! Ca fait du bien!!



Après un dernier tronçon de piste, nous atteignons Stepantsminda, dernier bastion géorgien avant la frontière.



L'ambiance générale est extra dans ce petit village. Il y a tout un engouement autour de la montagne et du parc national Kazbegi. C'est le paradis du randonneur avec plusieurs sommets autour et le Kazbegi lui-même à plus de 5000m d'altitude. T'inquiète, nous t'avons réservé une chambre, papa, nous on s'est contenté d'une bière et d'un verre de vin!!




La Géorgie aurait mérité beaucoup plus de temps de notre part. Malheureusement, le seul impératif que nous nous sommes fixé durant ce voyage, c'est d'être le 7 Juillet 2013, date où commence notre visa, à la frontière russe. Nous avons après 30 jours, jusqu'au 5 Août, pour sortir du territoire, et avoir rejoint, dans notre cas, la Mongolie.
C'est beaucoup et peu à la fois, sachant qu'il y a environ 6 500 kilomètres à parcourir et sûrement quelques embûches...

2 commentaires:

  1. J'espère que tu vas mieux, Auré...Je constate que tu n'as pas perdu le sens de l'humour dans le désastre.
    Des valises de bisous à vous trois

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  2. coucou,et bien vous passez du sec de la Turquie au vert de la Georgie quelle contraste ,mais que de beaux paysages ,de gros bisous à vous trois maman catounette

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