vendredi 3 janvier 2014

Du 30 Novembre au 25 Décembre - Où Force Orange renaît de ses cendres...

Par Auré

L'avantage, ou l'inconvénient, quand on voyage avec son propre véhicule, c'est que l'on ne peut généralement pas affirmer avec certitudes de quoi demain sera fait. Nous aurions aimés poursuivre un peu plus au Nord du Laos mais Dame Orange en a décidée autrement. Soit, les motos sont nos priorités, et elles le savent bien je pense...
L'espoir renaît pourtant lorsque pendant deux bonnes journées de roulage, Force Orange ne donne aucun à-coups ni coupures moteurs. Tout fonctionne parfaitement, d'une façon aussi inexplicable qu'irrationnelle. Des jours entiers à démonter, nettoyer, contrôler, faire avec ce que j'avais sous la main et là, comme si de rien n'était. Peut-être avait-elle trop froid dans les montagnes laotiennes et préfère t-elle l'air de la Thaïlande?
Quoi qu'il en soit il faut s'adapter, et nous décidons de profiter de nos derniers 15 jours en Asie du Sud-Est pour explorer le Royaume de Siam dans ses contrées nordiques.



Le retour en Thaïlande est brutal. Les constructions se montent aussi vite que ce que roulent les voitures, l'asphalte est parfait, les villes s'étendent à n'en plus finir. La Thaïlande est en ordre de marche. Après deux mois à naviguer chez ses voisins, l'écart est vraiment flagrant.
Nous empruntons les chemins de traverses pour visiter le parc national Phu Ruea. Petite déception lorsqu'il ne s'agit en fait que d'un simple point de vue...


En plus les nuages sont assez bas...





Un des avantages en Thaïlande, c'est qu'après une bonne journée de moto, tu trouves toujours un petit bungalow pour passer la nuit. C'est généralement tenu par une petite famille, sourire jusqu'aux oreilles garanti...


Le réseau routier secondaire, voir tertiaire, en Thaïlande, pourrait également se reconnaître en l’appellation: "Paradis du motard". Une enrobée parfaite, des enchainements de virages à n'en plus finir, aucun trafic, bref du pur bonheur, limite la larme à l’œil. En plus, on peut se faire des copains...



Sur cette journée, nous longeons la frontière laotienne pour rejoindre Na Noi...



Puis le lendemain, cols et traversées de petits villages nous permettent d'atteindre Chiang Maï...










Il y a de cela quelques jours, Chiang Maï était une destination plus qu'inespérée pour nous, vu l'état de fatigue générale de Force Orange!
Dans tout bon voyage, il y a des monuments incontournables, des musées inénarrables et puis il y a des lieux, dont la passion d'un homme suffit à regrouper les deux adjectifs précités. Le Rider's Corner à Chiang Maï fait partit de ces lieux...


Nous sommes accueillis à bras ouverts par Phil, le propriétaire. Phil est un motard "pur jus" qui se repasse des résumés des précédents "Dakar" à longueur de journée et dont les motos prennent une place plus que conséquente dans son restaurant...



Le soir même, alors que nous nous dégourdissions les jambes, un petit quelque chose nous interpelle...


Nous levons les yeux et pouvons lire: Bar de la Plage. Cette fois-ci c'est sûr, ça sent le maquis à plein nez. Chez Sté, à Chiang Maï, où les discussions vont bon train...


Chiang Maï, la ville carré entourée d'un fossé et de ruines d'un ancien mur de fortification, vous propose de découvrir ses temples. Laissez-vous enivrer par le Wat Pundtow et sa vie monastique...





Vous y rencontrerez Harry Potter...


Suivez les odeurs d'encens et laissez-vous porter jusqu'au Wat Chedi Luang, temple partiellement endommagé par un tremblement de terre...





Trêve de plaisanterie, revenons à nos mou...tos!! Après la tasse de café matinale, Phil nous propose de se joindre à lui pour une petite balade dans les alentours de Chiang Maï. C'est fort volontiers que nous acceptons, tant pis pour les temples prévus aujourd'hui, il y a des choses qui ne se refusent pas. Au gré des minutes, le groupe de motards s'étoffe et la belle-famille de Phil nous suivra même en voiture...



Au lieu-dit Samoeng, la vue est imprenable...





La fine équipe...


Phil nous fait découvrir ensuite Mon Chan, des jardins sont cultivés et les thaïlandais viennent s'y promener en famille...




Jean-Chris se serait bien essayé aux joies du "push-car"...


De l'artisanat local, des fruits et légumes, et du manioc au barbecue...


Regardez-moi ce sourire, le début de la saison des fraises en Thaïlande...


Où quand le sens du recevoir se conjugue à la fois avec la passion de la moto et des voyages, merci pour tout Phil.
Maintenant, il est temps pour nous d'amorcer notre descente sur Bangkok. Nous avons de bons contacts avec un transporteur et, malgré un retard certain, il faut que nous avancions dans notre voyage. Mais, car il y a un mais, nous allons mettre le cap vers l'ouest en premier lieu, pour ensuite longer la Birmanie et ainsi éviter au maximum l'axe principal Nord/Sud.
Avant de partir de Chiang Maï, il faut que nous vous présentions un Personnage: The Flying Dutchman, traduction littéraire, le Hollandais Volant (entre Jean-Chris et moi sur la photo). Comme son pseudonyme ne l'indique pas, c'est un américain, qui voyage également autour du globe en moto. Amis du monde, cachez vos femmes, le Hollandais Volant est sur la route...


1864 virages, je ne sais pas qui a compté, mais c'est apparemment ce qui nous attend jusqu'au village de Mae Hong Song. La première partie jusqu'à Paï est un peu pénible due à un trafic assez dense en ce premier jour de week-end, mais la suite se dégage pour laisser place au plaisir brut du motard sur sa machine...




Mae Hong Son est une petite bourgade avec un plan d'eau en son centre. Le soir, un marché de nuit y est installé, des tribus des montagnes environnantes viennent y exposer leur artisanat. Il se dégage une réelle sérénité de cet endroit...


Notre route se poursuit vers Mae Sariang, où nous nous installerons pour deux jours en bord de rivière...






Un repas équilibré se compose d'une bonne Chang bien fraîche...


Et d'un beau Pad Thaï, nouilles de riz sautées avec des pousses de soja et des petits légumes, un choix de poulet, porc ou crevettes, accompagnées de cacahuètes et d'un filet de jus de citron vert...


Au programme du lendemain se profile une belle boucle vers Doï Inthanon, plus haut sommet de Thaïlande culminant à 2565 mètres d'altitude, et retour sur Mae Sariang. Toujours ces routes agréables, parfois nous y retrouvons des airs de sud de la France en traversant des pinèdes. Après une belle grimpette, nous atteignons le toit thaïlandais...




L'air y est un peu plus vif, nous avons failli craquer pour ce bonnet...


A jamais une trace du passage de l'équipe de Piu Luntanu...




Lors de la descente, pause déjeuner, une épaisse brume nous envahit...





En Thaïlande, personne n'est trop regardant sur ce que vous faîtes avec vos montures. Partant de ce constat, pourquoi se priver d'un bon pneu piste pour mieux "trajecter" dans les cols...



De notre côté, durant ces quelques jours, nous avons bien usés nos vieux pneus à crampons, non sur la bande de roulement, mais plutôt sur la latéralité. Aussi avons-nous bien mérité notre t-shirt...


Notre dernière halte avant de retrouver les joies de la moto dans Bangkok se fera à Sukhothaï. Pour nous y rendre, nous empruntons une petite route, où parfois la végétation envahit l'asphalte, qui touche littéralement la Birmanie. Dernier tronçon de Thaïlande " sauvage" pour nous, avant le retour inexorable des voies rapides. De l'autre côté de la rivière, la Birmanie étale ses montagnes...




Actuellement, la Birmanie commence à ouvrir ses frontières terrestres aux véhicules étrangers. Cependant, il faut déposer un dossier avec son itinéraire plusieurs mois à l'avance, que le gouvernement doit approuver. C'était un peu trop tard pour nous, quoique la rivière n'étant pas très haute... mais bon après c'est une autre histoire!!...



Nous sommes sagement restés sur notre route pour arriver en fin de journée sur Sukhothaï. Au sortir de la période de règne khmer d'Angkor Wat, Sukhothaï devient la première capitale du royaume de Siam. La vieille ville s'étend sur plusieurs hectares, des temples sont éparpillés ici et là, autour de petits plans d'eau. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO...










L'endroit est extrêmement bien entretenu et rien ne semble pouvoir troubler sa quiétude...







A dire vrai, et pour ne rien vous cacher, je suis personnellement "repu" de temples, anciens ou modernes. Il est temps que s'établisse une certaine digestion, on va dire cela comme ça. C'était le dernier, il n'en fallait pas plus!! Allez, une petite pose avant de reprendre la route...


Et cette fois-ci c'est Bangkok qui se profile à l'horizon. La route se passe super bien sauf...les cinq derniers kilomètres. La capitale, à n'importe quelle heure de la journée, est sur-embouteillée, nous ne pouvons nous faufiler avec nos valises sur les côtés. Les gants collent aux mains, la veste pèse une tonne et les mousses du casque deviennent des éponges, qu'ils semblent loin nos tracés sinueux et l'air pur des montagnes!!! Nous atteignons, non sans mal, le quartier de Sathorn, que nous avons appréciés lors de notre premier passage en septembre, et Nico, propriétaire du Kenny Bar et Guest-house, avec qui nous sommes restés en contact. Nico nous dégote un parking sécurisé pour les motos et nous nous installons dans sa seule et unique chambre de terminée. C'est la faute du maçon, c'est sûr ça!!
Vue du Kenny Bar et Guest-House (pas tout dans la même pièce, bien sûr, les chambres sont à l'étage!)...


Bangkok by night...


Véritable institution en Thaïlande, le Seven/Eleven (petite supérette qui dépanne bien) se trouve à chaque coin de rue...


Dès le lendemain de notre arrivée sur la capitale, nous avons rendez-vous avec le transporteur pour préparer l'envoi des motos vers Los Angeles. Harpers Freight et son manager Suporn, avec qui nous avions déjà travaillés pour sortir les motos en provenance de Mongolie, nous ont d'une part, proposés un devis intéressant, et d'autre part, déjà prouvés leur efficacité dans des circonstances délicates. La première question de Suporn est de savoir où sont les motos. Tout hagard que nous sommes nous lui répondons dans un parking. Parce qu'elles partent aujourd'hui pour la mise en caisse. Ah ben tiens, voilà autre chose. Nous pensions que ce serait rapide, mais à ce point là!! 45 minutes de transports en commun plus tard, oui Bangkok est très grand, nous regroupons nos affaires et récupérons les motos. Direction l'entrepôt de confection des caisses. Une vision merveilleuse, presque irréelle, s'offre à nous. Du bois, des marteaux et des clous, des employés, tout ce qui apparaît comme une évidence lorsque l'on veut bien travailler...mais qui sonnerait comme une aberration chez leur homologue mongol!! C'est beau, l'émotion est palpable...



Toutes nos affaires sont emballées dans du papier bulle, du très bon boulot...




Technique thaïlandaise pour compresser l'amortisseur...


5 heures, c'est le temps qu'il aura fallu pour mettre en caisse les deux motos. Une pré-pesée est même effectuée avec la balance d'époque qui va bien, et calcul du poids volumétrique...



Un bonheur n'arrivant jamais seul, alors que je veux démarrer la moto pour brûler les dernières gouttes d'essence, rien ne se passe. Le démarreur reste muet. Quel est donc ce bonheur me direz-vous? Par hasard, alors que je tourne ma clé de contact en position off, simultanément Jean-Chris appui sur le démarreur et un claquement se fait entendre. Deuxième moment hagard de la journée, nous réitérons l'opération. En bougeant la clé dans le neiman, la moto démarre. Le mystère planant autour des à-coups et des coupures moteurs est enfin élucidé, il y a du jeu dans le neiman et les contacts ne se font plus très bien. Autant vous dire que ça enlève un poids, je me voyais être directement en rade à l'aéroport de Los Angeles!!

La boucle asiatique est bouclée, un brin nostalgique quand même...


Week-end tranquille à Bangkok avant un nouveau rendez-vous lundi chez Harpers Freight pour "la douloureuse"!! Du coup nous en profitons pour aller serrer la pattes à nos potes les varans du parc Lumphini...



Depuis le Laos et nos retrouvailles, nous sommes restés en contact avec Anders et Pétra (http://www.twobikersoneworld.com/). Ils sont également à Bangkok et repartent passer les fêtes en Suède. C'est la magie des voyages, se croiser et se recroiser, et pendant des heures se raconter nos aventures...




Parbleu, mais c'est sacrément bien dit...


La société de consommation poussée à son paroxysme: implanter les fêtes de Noël dans un pays bouddhiste à 95%...


Le rendez-vous du lundi matin se passe très bien. Les motos décolleront le 26 Décembre de Bangkok pour normalement arriver dès le lendemain en Californie. Dans un soucis d'économie pour nous, Suporn, le manager d'Harpers Freight, a programmée la pesée officielle des caisses la veille de leur départ, cette manœuvre nous évitant quasiment dix jours de frais de stockage dans les entrepôts des douanes. Mais cela nous oblige à être présent sur Bangkok le 25 Décembre. Nous qui pensions partir dans la foulée pour aller visiter San Francisco, c'est loupé!! Nouveau revirement de situation, après moult tumultes cérébraux, nous mettons nos sacs...sur le dos, et partons passer quelques jours sur l'île de Koh Tao. 7 heures de bus plus tard, entrecoupées de vingt pauses pour acheter à manger, à boire, pisser un coup, puis un deuxième, acheter des fleurs porte-bonheur (ma moto me manque!!!), nous arrivons finalement au port de Chumphon pour prendre notre bateau. Il n'en reste plus qu'un et il part à 23 heures pour une petite traversée de nuit...


Chambre de 50 couchettes, la vie de marin quoi...




La mer sera mauvaise toute la nuit, et comme ce n'est pas un gros navire de la Corsica Ferries, autant vous dire que le roulis était assez important. Après que bon nombre des marins d'eau douce présents sur le rafiot eussent filé à manger aux poissons de l'Océan Indien, nous débarquons au petit matin sur Koh Tao. Le temps de trouver un petit logement sympa et d'essayer d’arrêter de tanguer (une île ça ne bouge pas, hein?), que nous louons de superbes montures...


Quasiment 28 000 kilomètres depuis notre départ et aucune crevaison; 1 heure de scooter et devinez quoi...
(et non mon crâne ne s'est pas allongé démesurément!!!)


Coucher de soleil sur Chalok Bay...



Petit-déjeuner au bord de l'eau...



L'île est toute petite, à peine 21 km². Le constat est identique que lors de notre visite de Koh Chang, au mois de septembre, trop de constructions. Les "resorts" et les restaurants envahissent le moindre cm² de sable, c'est à celui qui aura l'établissement le plus en avant vers l'horizon. C'est la course au pognon, tant pis pour le reste. Je l'ai vu, je peux maintenant en discuter, certes il en faut pour tous les goûts mais personnellement, ce n'est pas cette Thaïlande-là que j'ai apprécié. Il n'est même pas facile d'avoir quelques photos sympas...








Lors de nos vagabondages sur l'île...




Le "moins pire" étant encore la plage de Shark Bay, la baie des requins...


Ouuuh le beau spécimen, là juste devant nous...


Cette année, le mois de décembre est particulièrement rude...






Pas le choix, encore une journée complète de transports pour remonter sur Bangkok, et ainsi pouvoir passer un petit réveillon de Noël tranquille. Vous l'attendiez tous, depuis le temps que nous en parlons, mettre enfin un visage sur notre pote Nico, le gentil Papa Noël...


Quelques huîtres quand même pour un réveillon bien sympa...







Le 25 décembre au matin les motos passent à la pesée officielle et n'ont plus qu'à attendre leur vol le lendemain. Pour nous, l'avion décolle en fin de journée, cap sur Los Angeles via Séoul, juste le temps de déguster un dernier Phô...


Il y a de cela quelques temps, lors de l'élaboration de notre itinéraire, nous avions longuement hésité avant d'inclure le sud-est asiatique. En effet, avec son propre véhicule, ces pays ne sont pas facilement accessible, leurs voisins directs tels la Chine, le Vietnam ou la Birmanie se refusant pour certain, en montant de bons dossiers et en signant un gros chèque pour d'autres, à laisser entrer des véhicules étrangers sur leur territoire. Notre boucle effectuée, nous pouvons être soulagés de nos choix. 4 mois, c'est un de plus que prévu, mais 4 mois fantastiques. La Thaïlande, ses virages et ses éléphants sauvages; le Cambodge, pays de souffrances illuminé par les temples d'Angkor et le Laos, secret, avec des paysages à couper le souffle. Des centaines de rencontres, des sourires par milliers, mais également la déforestation massive, l'extinction des gibbons ou encore le Mékong en danger, font que, d'une manière ou d'une autre, ces endroits ne laissent ni indifférents ni sans réflexions.
Nous ne pouvions partir sans une dernière petite (més)aventure. A l'aéroport, au moment de récupérer nos billets d'avion, le gars nous dit que nous ne pouvons embarquer car nous n'avons pas de billets de sortie des États-Unis. Tiens, celle là elle est pas mal. Calmement, nous lui expliquons notre cas, que nous allons sortir par voie terrestre, mais d'un air très supérieur, nous éconduit une nouvelle fois. Bon, on va pas finir sur une mauvaise note et "sortir la boite à gifles"!!! Discussion de sourd avec un "responsable", puis d'un seul coup, revirement de situation, ils nous impriment nos billets??!! Je pense qu'ils se sont sentis investis d'une mission, je sais pas trop laquelle, ou peut-être un excès de zèle. Allez sans rancunes...

Ici Jack.S, pirate laotien entré clandestinement aux États-Unis. Pars à la découverte des Amériques. Terminé.

 

5 commentaires:

  1. Superbes photos comme d'habitude et Aurélien tu est un très bon conteur ,tu me fais sourire ,à bientôt donc à Los Angeles pour d'autres aventures ,portez-vous bien les enfants

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  2. Jamy le dépanneur7 janvier 2014 à 08:01

    Double clap de fin : fin du périple asiatique et fin d'année 2013 . Noël en Thaïlande, Nouvel An aux USA !!!
    Un petit bilan positif je pense; quelques pépins de santé, mécaniques (dans la normale vu le nombre de kms), quelques Kgs en moins .
    Continuez l'aventure, profitez et faites partager !!

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  3. Un petit coucou de Calvi pour vous souhaiter une très bonne et heureuse année pour vous trois et vos familles! De notre coté, Sophie et moi sommes en train de fignoler notre départ pour Cuba! On commence à avoir hate! Sinon Aurélien, à ton retour penses à écrire un livre du genre "Comment perdre 15 kilos en se faisant plaisir!" ;-)
    On vous embrasse et à bientôt!

    Orso et Sophie

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  4. en route pour de nouvelles aventures!!!!! on ne s'en lasse pas de vous suivre (à distance certes) croyez moi un peu d'exotisme dans notre quotidien c'est pas de refus!!!!!!! énormes bisous a vous 3 et à bientôt D.House et Lorenzo (qui va mieux les potes!!!!)

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