vendredi 11 avril 2014

Du 18 au 27 Mars - Aux frontières bien réelles

Par Jean-Chris

Nous quittons la très sympathique ville d'Antigua pour la région du lac Atitlàn. Le lac est un ancien cratère de volcan (une caldeira pour être précis), il est bordé par trois autres volcans : le San Pedro, le Tolimàn et l'Atitlàn.





Le climat plus montagnard (1597m) de la région est très agréable : la température reste raisonnable, l'humidité est faible... quelle est loin la jungle étouffante du Tikal !

La formation du lac date de 84000 ans et il est le plus profond d'Amérique Centrale (340m), merci Madame Wikipedia !


La beauté de cette eau bleue est un peu trompeuse. Le lac est considéré comme très pollué : l'agriculture environnante et le déversement des eaux usées font qu'il n'est pas conseillé d'y faire trempette... ou de consommer les poissons...

Il est pas frais mon poisson !?

Je me demandais pourquoi j'ai les pieds verts maintenant...

Nous prenons donc nos quartiers à Panajachel. Petite ville assez touristique mais qui reste plaisante. En nous installant dans un petit hôtel, nous rencontrons un motard canadien (Colombie-Britannique), Dave. Le contact passe tout de suite, je vous laisse deviner sur quoi il roule...


Sa route emprunte la même que la notre, nous décidons de descendre jusqu'au Costa Rica ensemble. 

La troupe s'agrandit, la Force Bleue rejoint les rangs.

Nous restons quelques jours sur Panajachel. Le temps de visiter le marché de Chichicastenango, Chichi pour les intimes.

Il est pas frais mon poulet !?

Elle est pas fra... Ok j'arrête


Tous les jeudis et les dimanches le centre-ville accueille tous les villageois des alentours. Les différentes ethnies se mêlent dans un joyeux bordel  tohu-bohu de boutiques et de vendeurs ambulants. Le marché est plutôt grand, il est agréable de se perdre dans les petites ruelles encombrées. Si beaucoup de choses sont destinées aux touristes, il reste quand même une partie où les locaux y viennent faire leur marché.





Depuis le Mexique, la nourriture est vraiment excellente, et le Guatemala ne fait pas exception. On y retrouve beaucoup de spécialité mexicaine, avec quelques variantes locales. La base de l'alimentation reste la même : du riz, des haricots (rouges ou noirs), tomates, concombres, avocats, viande grillée et tortillas (évidemment !).


Le plat du jour dans un petit Comedor. Comptez environ 15 quetzals, soit 1,5€

Le gouter n°1 au Guatemala : La Chocobanana !

Nous resterons un jour de plus que prévu à Panajachel. La Force Noire étant capricieuse, il lui faudra un nouveau câble d'alimentation de batterie et réparer une crevaison avant qu'elle ne veuille bien s'en aller...

Nous prenons donc la route un beau matin, en compagnie de Dave, en direction de la frontière avec le Honduras.



La pause repas au Comedor

Notre dernière nuit au Guatemala nous la passerons dans la ville de Chiquimula, où il n'y a surement pas eu un touriste depuis la dernière éruption du Volcan Atitlàn... (à vous d'aller chercher sur wikipedia un peu !) 
 Nous avons vraiment adoré le Guatemala. Les gens sont d'une gentillesse extraordinaire, attachant et curieux. Le pays est vraiment superbe dans sa diversité de paysages. De la jungle du Tikal aux volcans d'Atitlàn en passant par Rio Dulce et Antigua, nous avons tout adoré et nous aurions même aimé en voir plus !

Le lendemain commence notre voyage "aux frontières du réel", où nous allons partir à la rencontre des peuples extraterrestres des Douaniers et des Fonctionnaires.
 Passer une frontière terrestre en Amérique centrale, c'est une expérience ! Nous l'avions compris en passant du Bélize au Guatemala, ici il faut du temps pour que tout se fasse. Le temps ce sont les douaniers et autres fonctionnaires qu'ils l'ont. Nous, c'est de la patience qu'il nous faut !

Les photocopies... il n'y en a jamais assez !

 La victoire est proche, il ne reste plus que 2 heures de paperasse à faire !

Une question qui revient souvent ces derniers temps : c'est quoi le taux de change déjà ? En quittant le Guatemala on quitte aussi le Quetzal, sa monnaie, pour la Lempira Hondurienne. Il faut donc connaitre : le taux de change de l'Euro à la Lempira (pour savoir combien ça nous coûte), du dollar US à la Lempira (parce qu'on change des dollars) et du Quetzal à la Lempira (parce qu'il nous reste des Quetzal à changer)...Étonnamment, les "changeurs" de monnaie prennent un taux plus que correct à cette frontière. 

Bref, après pléthores de photocopies, de taxes, de tampons et de file d'attente, il ne nous reste qu'à rouler jusqu'à Copàn Ruinas, à moins de dix kilomètres après la frontière...

La place centrale de Copàn Ruinas

La ville est jolie, les Honduriens plutôt sympathiques et très fiers que leur équipe nationale se soit sélectionné pour le Mondial. 



Notre halte d'une journée à Copàn Ruinas est consacré à la visite des vestiges de la Cité Maya du même nom. Le site est réputé pour être le plus beau site pour les sculptures, les fresques et les bas-reliefs. Très étudiée par les archéologues, la cité de Copàn permit d'en apprendre beaucoup sur les Mayas. 

Le site est aussi une aire de réintroduction du Aras rouge.















Le site est superbe, en plus il n'y a pas beaucoup de marches à monter ! 










L'entrée du site donne accès aux Sepulturas toutes proches. Le lieu où étaient enterrés les notables de la ville.




La Cité de Copàn était à la frontière du Monde Maya. De Palenque (Chiapas, Mexique) à Copàn Ruinas, après plus d'un mois de voyage et pas moins de huit cités visitées, la découverte des vestiges Mayas fût extraordinaire.

L'art du camouflage

Et maintenant vous me voyez ?

Il est déjà temps de repartir ! Nous traversons dans une bonne journée tout le pays ainsi que sa capitale, Tegucigalpa. Nous posons nos baluchons à Danli, où les derniers touristes en ville remontent à l'année de l'indépendance (Wikipédia à l'aide !)... L'histoire se répète. Nous profitons de l'un des hôtels le moins cher de notre voyage (100 Lempira par personne, soit 3,75€...bon, ça ne valait pas plus aussi !) et d'un restaurant chinois (Sic) aux portions pantagruéliques, pour se préparer à un nouveau passage frontière.

Après avoir bien révisé nos taux de change pour la Cordoba nicaraguayenne, nous roulons jusqu'à la frontière. 


Tout vient à point à qui sait attendre

Nous battons notre record de temps de passage... presque quatre heures pour abattre toute la paperasse... L'enregistrement des motos est d'une lenteur effarante, les taxes s'enchainent, la photocopieuse tourne à plein régime... 

Notre pénitence finie, nous roulons jusqu'à la belle ville de Granada, sur les rives du lac Nicaragua. Nous parvenons à dénicher un hostel avec parking après quelques heures de recherche, nous y sommes tellement bien que nous y restons pour une journée de repos et de visite.



La vieille ville coloniale est superbe : les maisons sont colorées, les rues pavées, les grandes places ombragées et les églises imposantes.



Le lac Nicaragua





La ville est plutôt touristique et les prix s'en ressentent ! Nous avons eu du mal à trouver un hostel à un prix décent parmi les imposants (voire luxueux) hôtels. Pas beaucoup de petites gargotes pour manger non plus, heureusement il y a toujours des petits stands de rue pour combler les petits et les grands creux !


Et le lendemain il est déjà temps de repartir... après seulement trois jours au Honduras et deux au Nicaragua. L'objectif en quittant le Guatemala était de rejoindre le Costa Rica au plus vite, la saison des pluies approchant à grands pas, histoire de profiter un peu des plages et autres parcs nationaux. Mais le Belize, le Honduras et le Nicaragua que nous n'avons pas eu le temps de bien visiter méritent le détour, et c'est à regret que nous sommes passer aussi vite !

Les calculettes sont sorties, les taux de change notés, les papiers sont à portés de main, la monnaie est prête pour les photocopies... Et c'est parti, Costa Rica nous voilà !


Nous avons pris de le temps de boire une bière quand même, nous ne sommes pas des sauvages !

1 commentaire:

  1. Coucou,c'est vrais que c'est passé très vite la visite de ces beaux pays ,mais vous avez vus de très belles choses , et l'administration et la meme partout je vois très très lente ,mais vous etes en vacance vous pouvez patienter un peu (hi ! hi ! ) plein de bisous , hasta la vista les babys

    RépondreSupprimer