lundi 13 octobre 2014

Du 19 Septembre au 05 Octobre - Terre de Patagonie

Par Émilie,




Entourés de montagnes enneigées, balayées par un vent violent, nous trouvons refuge dans le hangar du bureau des douanes. Douaniers argentins et chiliens se partagent un petit box, tampons de sortie et d’entrée d’affilés, rapide et efficace. Les papiers de Force Orange ne prendront pas plus de temps, retour dans le froid. Le « colosse des Andes » attire notre attention, c’est l’Aconcagua, l’un des plus hauts sommets du monde. L'ascension à cet époque de l'année est interdite, nous tentons tout de même de prendre une photo, mais nos doigts transis de froid n’arrivent pas à se décrisper. Nous filons vers les terres en direction de Mendoza et d’un climat plus clément. Nous trouvons un camping tranquille avec tous les services, eau chaude, internet, laverie… L’occasion de se poser un petit peu.
Les journées s’écoulent au rythme d’un asado…

Une "petite" entrecôte d'1,3Kg



Le tout arrosé d'un bon Malbec, un des cépages les plus réputé d'Argentine, et cultivé aux alentours de Mendoza.
d’une vidange…

Et d’un autre asado !

Ce soir c'est filet de bœuf !
Mathilde et Daniel, rencontrés à Salta, sont eux aussi à Mendoza. Rendez-vous pris, nous nous retrouvons pour le déjeuner en compagnie d’Ophélie, une amie de Mathilde, en vacances.
Nous reprenons la mythique Ruta 40, laissée à Cachi, droit vers le Sud. Les paysages sont sympas, la pampa s'étire à perte de vue. La route est difficile avec un passage sablonneux de 100 km, et surtout le vent terrible qui nous secoue dans tous les sens.

La Ruta 40


Nous arrivons finalement à Malargue, le camping est fermé, nous nous installons dans une petite auberge avec chauffage ! Ce soir, nous sommes tout heureux, nous sommes officiellement en Patagonie !
Les températures sont tombées bien bas cette nuit, et la neige aussi… Il fait froid et le vent ne nous laisse aucun répit. Nous faisons halte au camping de Chos Malal. Pour nous couper un peu du vent, nous mangeons dans la tente, notre seul refuge ! 


Nous passons une bonne nuit, au chaud dans nos duvets, mais la sortie au matin est difficile. Nous continuons notre descente de la Ruta 40, cette partie, monotone, rejoint Zapala. Il est encore tôt, nous partons admirer la Laguna Blanca et ses cygnes à col noir.






Il est temps pour nous de couper le pays dans sa largeur et d’aller profiter de la richesse de la faune patagonienne. La péninsule de Valdès, réserve faunique importante, arrive au meilleur de sa saison. La traversée, en deux jours, n’a rien de palpitant. Nous retrouvons l’Océan Atlantique dans la petite cité Balnéario El Condor où nichent ( Non, non pas des Condors !!)…Des perroquets, par milliers !




C'est la plus grande colonie de perroquets au monde. Plus de 35 000 nids sur 12 Km de long !


Les nids sont creusés à même la falaise toute faîte de sédiments.



Ils sont des milliers à voler dans tous les sens en poussant des cris aigus, c'est incroyable !


Au loin les baleines passent, l'occasion de sortir les jumelles.

Une escale agréable à Las Grutas.


Le but de cette longue traversée est enfin devant nous, la péninsule de Valdès.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est un site exceptionnel dans l’observation de la faune marine patagonienne. Eléphants de mer, lions de mer et manchots de Magellan peuplent ses côtes.



Colonie de lions de mer avec leur épaisse fourrure.


Le lion de mer se déplace sur ses nageoires avants et à des oreilles externes. Cela fait de lui une otarie !


Le manchot de Magellan


Les mâles se livrent à de violents combats de becs pouvant mener à la mort...




En français, on utilise abusivement le mot pingouin à la place de manchot. Même si la ressemblance physique existe, ces oiseaux sont complétement différents. Le pingouin vît dans l'hémisphère nord et peut voler. Tandis que le manchot ne peut pas voler et vit en hémisphère sud. Ses ailes lui permettent de nager.





Ils sont trop mignons, mais il est interdit de les toucher !



Les éléphants de mer



L'éléphant de mer, ne peut prendre appui sur ses nageoires avant, il se déplace en rampant sur le sable. Cela fait de lui un phoque !



C’est surtout l’occasion unique de contempler les Baleines Franche Australe qui passent, à cet endroit, tout près des côtes et qui, dans cette zone protégée, se reproduisent sans être dérangées.



Un des aspects les plus intriguant et les plus spectaculaires, reste les sauts qu’elles effectuent. Cet animal gigantesque défie alors les lois de la gravitation et sort de l’eau ses 30 tonnes… Impressionnant.






Tableau émouvant d’une mère et de son petit.Nous sommes tellement près que nous entendons leur souffle... Sensationnel !



Au hasard d'une plage, nous retrouvons Mathilde, Daniel et Ophélie. Après un bon apéro, il est temps de se séparer. Les vacances d'Ophélie se terminent, Mathilde et Daniel, eux, prennent la même route que nous, direction Ushuaïa...

Au revoir les baleines !


 

2 commentaires:

  1. coucou , ouah ! ouah ! j'adore tout ses animaux ils sont magnifiques , les couleurs des perroquets on en reste sans voix , et quelle chance d'avoir vu des baleines , mais on veut encore des photos c'était trop court , encore encore ...... nous on vous fait de gros bisous en échange

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  2. C'est vrai que pouvoir voler en étant manchot, ça semble difficile……..à moins qu'en avion peut être…..

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