Le Belize est notre première étape dans notre traversée de l'Amérique Centrale. Petit pays ouvert sur la mer des Caraïbes et ancien paradis des pirates.
Le passage frontière se passe tranquillement, seule surprise ici, on ne parle pas l'espagnol ! Ancienne colonie de la couronne britannique, la langue nationale du pays est l'anglais. Unique territoire à l'accent British, le Belize se démarque de ses voisins latinos.
Le vol, la drogue, le mauvais état des routes... Le Belize jouit d'une mauvaise réputation, mais malgré quelques mises en garde, c'est l'esprit léger que nous faisons notre entrée sur le territoire.
La différence avec le Mexique est frappante. Les habitations deviennent principalement en bois sur pilotis, les Béliziens eux mêmes sont plus mates de peau, on sent l'influence des Caraïbes. Ici, l'idole des jeunes reste Bob Marley...
Les gens sont détendus et souriants, les saluts amicaux ne cessent tout le long de notre route. Le Belize est un tout petit pays et nous pourrions le traverser en une journée, mais nous préférons faire une halte dans la petite ville de San Ignacio.
Nous louons une cabanas ( petite cabane en bois ) et partons nous promener en ville. La modeste rue piétonne est plaisante, la vie au Belize est douce et joyeuse.
Hommes et femmes nous saluent et s'arrêtent faire un brin de causette avec nous. Nous passons une bonne soirée.
Il est déjà temps de quitter le pays, encore une fois les mises en garde se sont avérées excessives. Le Belize est un pays accueillant qui souffre d'une grande pauvreté, des précautions sont à prendre, mais pas plus qu'ailleurs!
La frontière guatémaltèque se profile, la sortie du Bélize se fait sans soucis avec une taxe de sortie de 37,5 Dollars Béliziens par personne ( 13,7e ).
Au Guatemala, la douane ça ne rigole pas, on allège encore un peu nos portefeuilles avec 4 Dollars Béliziens (1,5e) de "fumigation" que nous ne ferons même pas cette fois-ci... Et 160 Quetzal ( 15,1e) pour l'importation des motos. Avec beaucoup de patience, nous entrons enfin dans le pays; retour en terre espagnole.
El Remate, petit hameau situé au bord du lac Pèten Itza, sera notre point de chute.Nous nous installons à la Posada Mon Ami, il fait bon vivre par ici.
Le lendemain, souhaitant être les premiers sur le site, nous nous levons à l'aube (4h30 quand même!!) pour parcourir les 33 km qui nous sépare de l'entrée. C'est même un peu trop tôt car nous arrivons une demi heure avant l'ouverture.
Nous filons à travers la jungle et plongeons en plein cœur du monde maya. La Grande Place constitue le noyau du Tikal, elle est dominée par le majestueux temple du Grand Jaguar.
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| Temple du Grand Jaguar |
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| Temple des Masques |
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| La Grande Place |
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| Photos de têtes!! |
Il n'y a encore personne et nous partageons ce lieu sublime uniquement avec la faune abondante du parc.
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| La dinde ocellée |
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| Le Singe araignée |
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| Perroquet |
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| Le Coati |
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Nous partons à l'assaut du temple IV, plus haut bâtiment de Tikal et le plus grand de toute la civilisation maya. Avec 64,3 m, il s'élève au-dessus de la jungle du Pèten. La vue a son sommet est spectaculaire, nous restons un moment à contempler la nature sous l’œil des singes hurleurs et leurs cris puissants mêlés à celui des perroquets. Une vraie cacophonie!
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Des escaliers en bois ont été érigés pour atteindre le sommet, euh... On n'a pas trop
confiance!! |
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La visite se poursuit avec le Monde Perdu, ce fût l'un des premiers lieu d'occupation dans la cité et l'on y trouve les temples les plus anciens.
Nous nous régalons dans ce lieu magique, passant d'un temple à un autre pendant 6 heures.
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| Temple V |
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| Acropole Sud |
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Encore quelques photos...
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| Temple VI |
Pause déjeuner, enchainé sur une bonne sieste et moment détente au bord du lac pour finir cette riche journée.
Nous quittons ce lieu de quiétude, en laissant une bonbonne de sang frais chacun aux moustiques, mouches, moucherons et autres insectes voraces; direction Cobàn. Enfin c'est ce que nous croyons...
Le GPS en a décidé autrement, et après des tours et des détours nous nous trouvons proche de Rio Dulce. Nous logeons dans une posada proche du fleuve et de l'attraction locale, le Castillo San Felipe De Lara.
Le Castillo est superbe et nous prenons plaisir à "jouer" dans les passages secrets, souterrains et tours.
Gardien du Rio Dulce, le château est d'une grande beauté architecturale. De nombreux boucaniers, coulés par les canons du Castillo de San Felipe, gisent encore au fond du fleuve.
Pour finir baignade dans le Rio avec une eau a température ambiante.
Une longue route nous attend pour rallier la ville d'Antigua. 350 km dans un réseau routier dense avec ces camions surchargés de bestiaux, bois et autres. Nous retrouvons aussi notre ennemi le Topes! Dissimulé sous le nom de Tumulos... Mais tout ceci n'est rien comparé à la traversée de la capitale Guatemala City.
C'est finalement en 5h au lieu des 6h prévues que nous atteindrons Antigua.
Après avoir fait le tour de quelques Posada, nous arrivons à la Posada Mi Casa En La Antigua tenu par le jovial Gustavo.
Les motos sont mises au chaud devant la réception.
Antigua, inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO, est réputée pour être la plus belle ville du pays.
Dominé par de massifs volcans aux cônes parfaits, c'est une cité splendide à taille humaine.
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| Volcan Acatenango |
Nous flânons au milieu de ses rues pavées, de ses demeures coloniales aux façades colorées et aux patios fleuris.
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| Le "chicken bus", ancien bus scolaire des USA, décoré aux couleurs locales sert de transport public. |
Mais Antigua c'est aussi ses délicates ruines, la ville a subi, à de nombreuses reprises, les ravages de la nature. Tremblements de terre, éruptions volcaniques, coulées de boue...ont abîmés la ville et détruits de nombreuses églises. Ces catastrophes, ajoutés aux pillages qui s'en sont suivis, lui ont aussi coûté son statut de capitale au profit de Guatemala City.
La balade est agréable malgré un ciel changeant, perchée à 1500m d'altitude l'air y est plus frais.
Nous aimons à nous asseoir sur les petites places où flottent le doux parfum des arbres en fleurs, en compagnie des locaux toujours très polis et serviables.
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| Les tissus colorés qui ornent les marchés |
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| Tenue de femme traditionnelle |
La douce vie d'Antigua nous a séduite et nous prolongeons notre séjour.
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| La pâtisserie... |
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| ...pour les gourmandes! |
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| A Antigua on a tout compris!! |
Nous rencontrons Guillaume, français, propriétaire du bar-restaurant Lune de Miel. Il retransmet pour le lendemain le match de rugby France-Irlande, le rendez-vous est pris...
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| Un match de rugby et un ricard, c'est que du bonheur! |
Dimanche, un monde fou est arrivé car c'est un jour de procession. Les guatémaltèques sont de fervents chrétiens. La procession est impressionnante, regroupant différentes confréries même féminines. Le cortège avance au son de l'orchestre à la musique tragique.
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| Le marché du dimanche |
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| Les vendeuses de mangues. A déguster sur place! |
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| La procession défile dans toute la ville, la nuit sera bien avancée quand tout sera fini. |
Le Guatemala compte 37 volcans dont 3 actifs, le Santa Maria, le Fuego et le Pacaya. C'est sur ce dernier que nous décidons de partir en randonnée, un guide est obligatoire. Sur les conseils d'Edouard ( associé de Guillaume à la Lune de Miel ) nous contactons Elder, guide local.
Le Pacaya est le volcan le plus visité du pays, mais Elder nous propose un tour hors des sentiers battus. La montée est bien raide au départ, nous arrivons rapidement sur un sol lunaire. C'est très impressionnant...
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| Le volcan Pacaya en constante activité |
La dernière grosse éruption date de 2010, détruisant tout sur son passage. Village, faune domestique et sauvage ont été réduits en cendres; le petit village d'Elder, San Francisco, a été totalement anéanti. Nous marchons sur les vestiges de ce terrible événement, le sol volcanique est une terre fertile et la nature reprend doucement ses droits.
Elder nous conduit au Cerro Grande, volcan éteint. Nous faisons l'ascension en 2h, mais malheureusement nous ne profiterons pas de la vue car les nuages nous ont devancé!
Nous longeons d'anciens cratères, Elder est très intéressant avec toujours une petite histoire ou anecdote à raconter.
Nous finissons notre randonnée au pied du Cerro Chino, le 02 mars, soit 15 jours avant notre venue, une petite éruption de 1km de haut ( quand même!!) a laissé une belle coulée de lave encore chaude.
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| En approche du Cerro Chino |
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| Ambiance apocalyptique |
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| Coulée de lave du 02 mars 2014 |
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Nous marchons sur la lave durcie, une forte chaleur et une légère odeur de souffre en émane. C'est un spectacle saisissant et un peu effrayant!
Le clou du spectacle : Une brèche laisse apercevoir de la lave en fusion...
Love Tikal!
RépondreSupprimertrop mac , alors là c'est encore plus beaux ,les photos et tout ce que vous voyez c'est le top ,et alors les chamallows à la lave de volcan qui l'aurait crus , ah! que c'est beau tout ça ,vous vous etes donnés une chance inoui et tant mieux ,je vous embrasse très très fort et à très vite .....
RépondreSupprimerolla c'est house le retour!!!!! comme d'hab on s’évade rien qu'avec les photos trop bon !!!!! tout à l'air de bien "rouler" pour vous en plus vous trouvez du ricard que demande le peuple!!!! ici tout va bien lolotte a décroché son permis!!! énormes bisous à vous 3 a très vite les nimois
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