mardi 6 mai 2014

Du 28 Mars au 22 Avril - Pura Vida !!

Par Auré,

J'avoue. Pour celles et ceux qui sont déjà allés au Costa-Rica, ce titre d'article est trop facile. Pour les autres, "Pura vida" fait partie du langage courant chez tout bon costaricien qui se respecte, en fin de phrase ou de discussion, comme une formule de politesse. Plus que l'association de deux mots, c'est un mode de vie. Profiter des différentes richesses que celle-ci peut nous apporter au quotidien, le tout avec le sourire. La vie pure, simple...
Par contre, je crains que cet état d'esprit n'ait pas encore été adopté par la douane du Costa-Rica. La sortie du Nicaragua se passe tout en douceur pourtant, nous prenons même le temps de discuter avec tout un groupe d'allemands en camping-car qui font le chemin en sens inverse.
La traditionnelle photo de bienvenue, mais ça, c'est avant le passage dans les bureaux...




Notre système a fait ses preuves. Habituellement, je passe avec nos deux passeports, les douaniers ne sont pas trop regardant, tandis qu’Émilie reste avec les motos. Sauf que là, le douanier veut voir Émilie en personne. Nous inversons les rôles, je reste avec les motos, J-Chris et Dave partent à la recherche du bureau d'assurance, et Émilie se met dans la file d'attente. Mauvais choix de file. Le douanier veut une preuve qu'elle va bien sortir du territoire (billet de bus ou d'avion), ne veut quasiment rien entendre sur la moto, et ne lui tamponne pas son passeport!! Il faut se calmer et ne pas tomber dans son jeu. Je pars avancer toute la paperasse pour la moto afin de lui présenter tous les papiers en bonne et due forme. Une assurance est donc obligatoire pour obtenir l'importation temporaire de la moto. Il faut presque sortir la boussole pour trouver le bureau, comment pouvait-il en être autrement ? Ceci étant fait, ainsi que quelques photocopies, il faut revenir sur nos pas pour trouver le gentil (mais très lent) monsieur qui va vérifier les photocopies et puis attention...les agrafer !! Grosse pression sur ses épaules...Émilie s'est remise dans la file d'attente, je la rejoins avec le dossier moto, dans un élan de lucidité nous changeons de file et nous nous présentons devant un autre douanier qui nous demande...rien. Tampon sur le passeport d’Émilie, tandis que l'autre s'amuse encore à emm...... d'autres touristes. Le port de l'uniforme et la "supériorité temporaire" que cela engendre, ne réussit pas à tout le monde...

Attendez j'ai encore quelques lignes à écrire avant de mettre une photo. Vous vous rappelez le dossier joliment agrafé, et bien il faut l'apporter dans un autre bureau ( pas à côté, ce serait trop facile ) où un policier va rentrer les données dans son ordinateur et vous remettre votre récépissé. Le tout pour une durée totale dépassant largement les 4 heures, le Costa-Rica vous souhaite officiellement la bienvenue...

En fin de journée, nous rejoignons le petit village de Samara, sur les bords de l'océan Pacifique. Nous avons notre dose de frontières pour un petit moment, nous allons de suite nous mettre à méditer sur cette fameuse façon de voir la vie...

     
Pour Émilie et moi, le Costa-Rica représente une première. En effet, c'est la première fois que nous revenons dans un pays que nous avons déjà visité, c'était il y a 3 ans. Nous en étions revenus enchantés, il va être intéressant pour nous d'en découvrir son évolution et si, après 10 mois de voyage et forcément une vision différente des choses, notre ressenti est toujours le même.
Un jour de pose à profiter de la plage de Samara, que nous reprenons la route en direction du sud de la péninsule de Nicoya. Enfin... route... pas pour très longtemps en fait...


Le bitume s'efface pour laisser place à une belle piste avec quelques passages de gués...


Enfin, même la piste disparaît, pour laisser place à d'immenses plages...




L'océan s'étant retiré pour quelques heures, le sable est assez dur pour supporter le poids d'un véhicule. Nous ne boudons pas notre plaisir et en profitons un tout petit peu...




Dave, 61 ans quand même, tel un frelon...


Émilie et moi-même, dans un style plus décontracté...



Ce décor de rêve nous emmènera à l'extrême sud de la péninsule, aux villages de Santa-Térésa et Malpais...



Cette étape marque également la fin de notre aventure avec Dave, l'ami canadien. Après une bonne dizaine de jours passés ensemble, de fous rires et de passages de frontières mythiques, nos routes se séparent. Un motard discret et attachant, bon retour sur ton île de Vancouver...


Depuis 3 jours que nous avons remis les pieds au Costa-Rica, deux constatations se dégagent. La première, qui fait du bien au moral, c'est qu'il n'y a pas eu de constructions. Les plages et leurs abords sont restés vierges de tout bétonnage intempestif malgré une forte hausse du tourisme. La deuxième, moins réjouissante, c'est la très forte augmentation du prix des logements, restaurants ou gargotes, et pire encore, dans les supermarchés. Il arrive même qu'il y ait plusieurs augmentations par mois!! L'émancipation du dollar US couplé au fort engouement que connaît actuellement le pays que l'on surnomme, en autre, "la Suisse d'Amérique Centrale", font que certaines factures se rapprochent des standards d'une cité balnéaire européenne. Le Costa-Rica est seul en tête, loin devant tous ses voisins...

Nous accrochons notre hamac au camping Elimar à Malpais, les couchés de soleil côté Pacifique sont toujours autant spectaculaire...



Le petit déjeuner est servi, mais ouvrons l’œil...


Le voleur de pain de mie rôde...


La journée est épuisante...


...et passe à une vitesse folle...


Le lendemain, après le deuxième tronçon de piste, je sens ma direction assez dure. Le verdict est sans appel: première crevaison du voyage pour Force Orange. A quelques hectomètres, se présente un réparateur de pneus. Pour 2 euros, autant faire marcher le commerce local et s'asseoir à l'ombre!!


A peine 50 kilomètres plus loin, d'un seul coup, l'avant de la moto se dérobe. La rustine n'a pas tenue et cela nous coûte une énorme frayeur avec en plus des voitures qui nous collaient le train. La chambre à air s'est vidée en quelques secondes et nous avons failli déjanter. Grosse sueur. Sur les routes d'Amérique Centrale, les réparateurs sont légions et celui-ci me met une double ration de rustines. Cette nouvelle réparation est l'occasion de rencontrer Mark, un japonais qui fait le même trajet que nous. Après avoir puisé dans nos mémoires, il s'avère que nous l'avions vu passer à Antigua (comme Dave) et que nous avions vu sa moto entreposée dans un hôtel à Granada, au Nicaragua. Décidément, tout le monde se croise et se recroise, pour finalement se rencontrer un jour ou l'autre! C'est donc les jambes un peu molles que nous nous remettons en selle, accompagnés de Mark, direction La Fortuna...


Nous contournons la lagune Arénal...




Et ainsi apercevoir le volcan du même nom, de forme quasiment symétrique. Le ciel est dégagé, et malgré la très proche fin de journée, il faut en profiter car l'expérience nous a appris que "une photo tu as, le lendemain n'y compte pas"...



Et cette formule, cette petite phrase que tant d'académiciens m'envient, s'est avérée juste une fois de plus. Le lendemain, c'est bouché complet.
Nous enfourchons nos montures et prenons la direction d'Alajuela, ville jouxtant San José, la capitale du Costa -Rica. Non pas que cette idée nous enchante réellement, mais le but est de récupérer quelques pièces chez le revendeur officiel KTM du pays. Nous avons échangé quelques mails et apparemment je devrais pouvoir trouver la moitié de mon bonheur. L'autre moitié se trouvant certainement à Panama City. Un peu chez l'un, un peu chez l'autre, on va y arriver...
Chemin faisant, une camionnette a perdu quelques vivres. Les coatis étaient à l'affût et n'ont pas mis longtemps à récupérer la marchandise...




Nous profitons de notre passage dans le centre du pays pour aller voir le volcan Poas, à une trentaine de kilomètres d'Alajuela, et dont l'activité est permanente mais normale. L'ouverture toujours trop tardive de ce genre de site, ne nous permet pas d'apprécier très longtemps les fumerolles. C'est très impressionnant vu de dessus...






La lagune Botos est presque entièrement recouverte par cette épaisse brume matinale...


Le soir, c'est une belle retrouvaille qui nous attend. En effet, notre ami Ed, que nous avions rencontré à Oulan-Bator en Mongolie, est venu passer une semaine de vacances au Costa-Rica et loge l'hôtel dans la rue parallèle. De quoi raviver d'excellents souvenirs, une chose est sûre, c'était dur, mais qu'est ce que c'était bon!!
Ed, c'est un barbu parmi les barbus. De gauche à droite: Émilie, ça on ne peut pas se tromper, Ed, motard uniquement sur moto chinoise, Jean-Chris, qui a un nouvel ami coiffeur, Flo, plongeur martiniquais à la retraite, et pour finir, votre narrateur...


Retrouvez l'excellente vidéo du trip d’Édouard et Lancelot à travers les steppes mongoles en cliquant ici:

https://www.youtube.com/watch?v=bYLFfxTfZbU

Ed et Flo rentre sur Paris pour travailler (rire intérieur), pour nous c'est direction la côte Caraïbes et le petit village de Cahuita. C'est un endroit qui nous avait fortement plu avec Emilie lors de notre premier voyage, mais cette fois-ci nous décrochons le pompon. Camping Maria, sur le chemin qui mène à Playa Grande. Une femme absolument extraordinaire, débordante de vie (Maria), qui vit avec sa sœur (Yolanda) et leur mère (Mami). L'endroit ressemble à un petit paradis en bord d'océan, calme, c'est exactement ce que nous cherchions pour passer plusieurs jours. La vie côté Caraïbes, c'est très cool...


Parfait pour apprécier un bon casado...


Et fêter ses 31 ans avec un bon apéro...



Cahuita c'est également son parc national. Un des derniers endroits fait pour les passionnés de marche et de nature, où l'on peut être présent dès les premières lueurs du jour pour observer la vie sauvage qui s'éveille. Ce lieu est d'une beauté extraordinaire, notamment la Playa Blanca...


Se lever tôt, c'est mettre un petit peu plus de chance de son côté pour faire de belles rencontres. Comme ce Pic de Pucheran...



Il faut avoir l’œil, et le bon. Là, vous me voyez?


Nous allons assisté à une descente trèèèèès lente de l'ami paresseux, ne nous plaignons pas, c'est parfait pour les photos...






C'est simplement magique, des moments uniques. Les basilics bruns, eux, sont en nombre...



Puis, nichée au pied d'un arbre...


Une splendide vipère de Schlegel...



Déjà, il y a 3 ans, ce parc national fût notre préféré. Mais cette fois-ci, c'est une confirmation. Pour un peu qu'on s'en donne la peine, la vie sauvage est omniprésente et surtout jouit d'une quiétude sans pareille. Du plaisir pour les photographes amateurs que nous sommes...



Un capucin à tête blanche. Des gestes, des attitudes, les points communs avec l'Homme sont nombreux. Son observation est passionnante...








Les rencontres s'enchainent...




Comme ce couple de ratons laveurs en pleine crise conjugale...



Voilà une superbe randonnée qui se conclut de la plus belle des manières...




Entre deux baignades, je m'attèle à une petite révision, eh oui, il n'y a pas que la plage dans la vie!! Niveau d'huile, niveau d'eau, tension de la chaîne, contrôle serrage de la visserie, ce sont les points qui reviennent très régulièrement. Aujourd'hui c'est également remplacement du filtre à air grâce à celui trouvé au KTM de San José. L'ancien avait quelques heures de vol mais le travail du pré-filtre UNI est incroyable...


Juste le temps de faire une bise à la grenouille...



...Que c'est déjà l'heure des crêpes...PURA VIDA, n'oubliez pas...


Comme cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas baignés, nous prenons la moto le lendemain direction le petit village de Manzanillo, à l'extrême sud du Costa-Rica. Cette côte Caraïbes est absolument somptueuse...




Ce soir, pour Émilie, c'est cours de cuisine avec Maria. Au programme, les patacones. Ce sont une certaine sorte de bananes, que l'on va aplatir et faire frire ensuite. La condition, c'est qu'il faut que ces bananes soient bien vertes. En premier lieu, la démonstration du chef...



Puis la mise en application par l'élève...


...Et son second, écraseur de bananes en devenir...


Pour un résultat vraiment satisfaisant...


C'est bon, mais c'est très lourd!! Ne pas hésiter à se prévoir une marche digestive ensuite. Comme par exemple vers Playa Grande, qui est vraiment très...grande...




Au final, nous sommes restés une semaine chez Maria. C'était l'endroit dont nous rêvions pour passer quelques jours au calme, marcher, bouquiner...Maria nous a gâté, nous avions des jus de fruits frais, de la noix de coco, des bananes; nous avons fait le marché du dimanche ensemble, nous nous sommes vraiment régalés, il n'y a pas d'autres mots...




Par contre, Émilie est devenue complètement accroc à la consommation de bananes. C'est à tous les repas et de toutes les façons possibles...



Pour notre dernière soirée, Mami, la maman de Maria, n'est pas confiante. En effet, selon elle, le niveau de l'océan est beaucoup trop élevé, ce qui lui laisse à penser qu'il va y avoir un tremblement de terre dans la nuit. Bon, ça fait toujours plaisir à entendre ce genre de prédiction avant d'aller se coucher!! Bien heureusement la terre n'a pas tremblé et c'est non sans une certaine émotion de part et d'autre que nous avons repris notre route.

Il ne faut pas s'en cacher, le Costa-Rica a subi une sévère flambée des prix. Mais quel pays magnifique. Sa politique de préservation de l'environnement en fait un refuge paisible pour une quantité incroyable d'espèces. Rajouté à cela des plages à perte de vue, une cordillère centrale en constante activité et la gentillesse des "ticos" et vous avez les premiers traits d'un pays incontournable. Cette orientation "nature" est présente jusque sur les billets de banque...


Direction le Panama, dernier pays de l'isthme centraméricain, porte vers l'Amérique du Sud. Nous nous retrouvons une fois de plus dans cet endroit où l’irrationalité dépasse l'entendement "humain" et que l'on nomme poste frontière. Depuis le 1er avril une taxe de sortie est entrée en vigueur au Costa-Rica, bien sûr la machine ne fonctionne pas encore, c'est le pharmacien du coin qui s'en occupe et qui prend sa marge dessus...Ça c'est fait, il ne reste plus qu'à franchir le Rio Sixaola pour s'attaquer à la paperasse côté panaméen...



Les tampons d'entrée sont posés rapidement, il nous faut une assurance obligatoire avant de pouvoir prétendre au papier d'importation temporaire. C'est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie qu'un poste frontière en Amérique Centrale. La chaleur étouffante, la lenteur d'un assureur, l'extrême lenteur d'une imprimante, de gros tampons qui viennent s'apposer sur de petits tampons, le tout avec une énorme sono qui crache des slogans publicitaires pour le "duty free" d'à côté. Heureusement que nous sommes seuls à vouloir faire rentrer un véhicule...Ceci étant fait, nous voici donc sur les routes du Panama, direction la petite ville de Boquete, au pied du volcan Barù.

De la forêt à perte de vue, très peu d'habitations, la région de Bocas Del Toro prend des airs de Cambodge parfois, mais avec une superbe route, sinueuse à souhait. Nous posons donc nos roues à Boquete où la ville fête aujourd'hui ses 103 ans, sur fond de meeting politique car la campagne pour les élections présidentielles entame sa dernière ligne droite. Des bandas défilent dans les rues...




Notre arrivée dans ce nouveau pays se conjugue également avec une décision à prendre. Certes le Panama d'Amérique Centrale possède bien une frontière terrestre avec la Colombie d'Amérique du Sud mais cette zone, appelée Darién, est quasi infranchissable de part la présence d'une forêt tropicale humide couplée à d'immenses marécages. Il n'y a pas de routes, bon nombre d'expéditions ont tenté le passage pour très peu de réussite. Cela représente la seule "coupure" sur l'immense continent américain. De plus cette jungle hostile est encore fréquentée par quelques guerilleros côté colombien. Donc, double raison de s'abstenir...

Deux solutions s'offrent à nous. La première, le bateau. Les motos sont chargées sur le pont, on propose (impose) aux voyageurs une sorte de mini croisière dans les San Blas pour faire grimper le prix. Le tout pour une durée totale de 5 jours en mer. Un ferry faisant la traversée en 24h est presque opérationnel mais pour l'instant, il a l'air d'avoir des bâtons dans les roues.

Seconde solution, l'avion pour nous et les motos. Celles-ci sont chargées sur des caisses aluminium, donc pas besoin de démonter quoi que ce soit. Les deux options sont réellement très chères (1200 euros le bateau contre 1500 euros l'avion pour 2 personnes et une moto) et ne cessent d'augmenter, mais il n'y a pas d'autres choix possible. Connaissant le lien particulier qui unit Émilie à l'océan, je pense que nous allons opter pour la seconde alternative. Pour à peine plus cher, nous aurons au moins la tranquillité d'esprit.

A quelques encablures du village de Boquete, se trouve le Trail du Quetzal, réputé comme étant le plus beau du pays. Nous partons donc, sous une fine bruine, avec le secret espoir d'apercevoir enfin le fameux volatile. L’œil qui est attiré par une couleur différente dans les feuillages, c'est la chance qui nous sourit, l'oiseau sacré est là, posé sur sa branche pour une poignée de secondes...



Quel bonheur, depuis le temps que nous cherchions à en voir un. Nous retrouvons également une vieille connaissance...


C'est très clairement un sentier splendide, une plongée dans un monde de silence que seuls les cris des oiseaux osent rompre...




Mais la région de Boquete c'est également ses fincas où les graines de café arrivent lentement à maturation...





Ou encore des odeurs d'oignon qui se glissent dans votre casque...bref, une très belle région...


Nous avons trouvé du soutien auprès d'une entreprise de maçonnerie locale (tiens, tiens quelle coïncidence)...


Le k-way est de mise cet après-midi pour visiter les jardins de Boquete ainsi qu'une exposition d'orchidées...






Nous reprenons notre route en direction de la capitale. Route qui se veut assez lente car, semaine sainte oblige, nous n'avons pas de vol pour la moto avant le 24 avril. Petit arrêt à Nata, pour admirer la devanture de son église...


Nous posons nos petites valises à El Valle de Anton, petite bourgade de montagne à 2 heures de route de Panama City. Nous arrivons un jeudi et bien nous en a pris car le village est littéralement pris d'assaut pour ce weekend pascal. C'est à priori un peu "l'endroit à la mode" pour les panaméens de la capitale. Un "jardin zoologique" est présent, curieux de ce que cela peut être, nous allons y jeter un coup d’œil. Un caïman et quelques tortues...



Un couple de tapirs...



Et pas mal d'espèces d'oiseaux...




Dont ce mythique faisan doré, ou casque d'or...


Certaines volières sont bien aménagées, mais plus la visite avance, plus le dégoût nous envahit. Des cages trop petites, pas nettoyés, avec des animaux dont on se demande comment ils ont pu arriver là. Ça en devient un véritable crève-cœur, au point de sortir avec une grosse boule au ventre. L’impression que cet endroit est juste fait pour amuser la galerie et qu'aucune personne n'est réellement qualifiée pour s'occuper de ces animaux. A bannir absolument...


Le lendemain nous allons marcher un petit peu sur un sentier au dessus du village. Quelques pétroglyphes sur le chemin...



Le village d'El Valle de Anton est niché dans un cratère de volcan (inactif, bien sûr!)...


Le sentier se nomme "L'indienne endormie", du nom d'une supposée forme de montagne. Supposée, car à vrai dire, on la cherche encore...



C'est avec un grand plaisir que le soir nous retrouvons Mark, le motard japonais rencontré au Costa-Rica. Nous passons une excellente soirée et je sens que nous allons nous recroiser encore!
Pour être tout à fait honnête, mis à part le petit verre de rosé que l'on peut acheter à l'unité dans les supermarchés, nous n'avons pas vraiment compris le grand engouement général pour cet endroit...


Il est dimanche et nous entrons dans la capitale du Panama. J'insiste sur dimanche, car si vous voulez être tranquille pour chercher un logement, c'est bien ce jour, à la mi-journée, qu'il faut le faire. Les rues sont complètement vides, personne n'est encore rentré de week-end. C'est de loin la grande ville la plus facile d'accès avec les motos. Moment important et significatif, le passage du pont des Amériques, qui enjambe le canal de Panama. Entreprit par les français, puis, faute de moyen, terminé par les États-Unis, le canal subit d'importants travaux d’agrandissements pour pouvoir accueillir d'encore plus gros portes-containers. Pour nous c'est une transition, le passage entre les deux Amériques...



Pour un ou deux jours, la capitale se révèle plutôt agréable. Les bords de l'océan sont bien aménagés pour se promener, ce n'est pas étouffant comme ville. Mais le contraste reste violent entre les habitations en bois de la province de Bocas Del Toro et celles qui vont gratter le ciel de Panama City...




Nous déposons deux jours avant leur départ les motos au cargo terminal de Tocumen, chez Girag, responsable du freight. Le temps de faire trois photocopies, quelques signatures et de rentrer les motos dans l'entrepôt, en à peine une heure, le travail est effectué. Même pas besoin d'être présent pour le passage au douane, ni même de vider complètement nos réservoirs. Rien. En somme, la simplicité engendre le bonheur de chacun...


Avec Émilie, nous avons foi en la ponctualité des transporteurs, c'est pour cela que nous partons très léger, pas de bagages en soute, juste de quoi tenir deux jours dans le sac à dos. Cette phrase est une amorce, une perche tendue pour le prochain post...Nous nous rendons dans la foulée à l'aéroport mais les vols du jour étant complet, ce n'est que le lendemain matin que nous rejoindrons la Colombie. Notre route va se poursuivre, mais en Amérique du Sud cette fois-ci, pour pouvoir écrire encore un petit paragraphe...



3 commentaires:

  1. Coucou,vos photos sont très belles ,tous ces animaux sont vraiment magnifique , vous avez de la chance , la vipere jaune et la grenouille ne sont pas un peu venimeux ? bon , alors ces bananes écrasées c'est bon ? je vois que vous profitez bien et que vous faites plein de rencontres très sympa , je suis contente pour vous , bonne continuation bisous , bisous

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  2. du pur bonheur que toutes ces photos!!!! et quel plaisir de vous voir en grande forme!!!! ici tout va bien toujours dans notre "train-train"!!!!!! bonne route on languis de lire la suite ÉNORMES BISOUS House et Lorenzo

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  3. Quand je pense que certains (dont je tairai le nom) se sont moqués de mes bananes écrasées.....
    J'ai recopié le plan de fabrication du super "écraseur de banane" version Costaricienne...il est unique !!!
    Comme le dit le Dr House, cela fait plaisir de vous voir en forme : Jean-Chris égal à lui-même, Auré qui ne s'est toujours pas remplumé et une Moumou toute dorée.
    Mille énormes bisous.

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