Par Émilie,
Entourés de
montagnes enneigées, balayées par un vent violent, nous trouvons refuge dans le
hangar du bureau des douanes. Douaniers argentins et chiliens se partagent un
petit box, tampons de sortie et d’entrée d’affilés, rapide et efficace. Les
papiers de Force Orange ne prendront pas plus de temps, retour dans le froid. Le
« colosse des Andes » attire notre attention,
c’est l’Aconcagua, l’un des plus hauts sommets du monde. L'ascension à cet époque de l'année est interdite, nous tentons tout de même de
prendre une photo, mais nos doigts transis de froid n’arrivent pas à se
décrisper. Nous filons vers les terres en direction de Mendoza et d’un climat
plus clément. Nous trouvons un camping tranquille avec tous les services, eau
chaude, internet, laverie… L’occasion de se poser un petit peu.
Les journées
s’écoulent au rythme d’un asado…
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Une "petite" entrecôte d'1,3Kg |
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Le tout arrosé d'un bon Malbec, un des cépages les plus réputé d'Argentine, et cultivé aux alentours de Mendoza. |
Et d’un autre
asado !
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Ce soir c'est filet de bœuf ! |
Mathilde et
Daniel, rencontrés à Salta, sont eux aussi à Mendoza. Rendez-vous pris, nous
nous retrouvons pour le déjeuner en compagnie d’Ophélie, une amie de Mathilde,
en vacances.
Nous reprenons la
mythique Ruta 40, laissée à Cachi, droit vers le Sud. Les paysages sont sympas, la pampa s'étire à perte de vue. La route est difficile avec un passage sablonneux de
100 km, et surtout le vent terrible qui nous secoue dans tous les sens.
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La Ruta 40 |
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Nous
arrivons finalement à Malargue, le camping est fermé, nous nous installons dans
une petite auberge avec chauffage ! Ce soir, nous sommes tout heureux,
nous sommes officiellement en Patagonie !
Les températures
sont tombées bien bas cette nuit, et la neige aussi… Il fait froid et le vent
ne nous laisse aucun répit. Nous faisons halte au camping de Chos Malal. Pour
nous couper un peu du vent, nous mangeons dans la tente, notre seul
refuge !
Nous passons une
bonne nuit, au chaud dans nos duvets, mais la sortie au matin est difficile.
Nous continuons notre descente de la Ruta 40, cette partie, monotone, rejoint
Zapala. Il est encore tôt, nous partons admirer la Laguna Blanca et ses cygnes
à col noir.
Il est temps pour
nous de couper le pays dans sa largeur et d’aller profiter de la richesse de la
faune patagonienne. La péninsule de Valdès, réserve faunique importante, arrive
au meilleur de sa saison. La traversée, en deux jours, n’a rien de palpitant.
Nous retrouvons l’Océan Atlantique dans la petite cité Balnéario El Condor où
nichent ( Non, non pas des Condors !!)…Des perroquets, par milliers !
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C'est la plus grande colonie de perroquets au monde. Plus de 35 000 nids sur 12 Km de long ! |
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Les nids sont creusés à même la falaise toute faîte de sédiments. |
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Ils sont des milliers à voler dans tous les sens en poussant des cris aigus, c'est incroyable ! |
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Au loin les baleines passent, l'occasion de sortir les jumelles. |
Une escale
agréable à Las Grutas.
Le but de cette
longue traversée est enfin devant nous, la péninsule de Valdès.
C’est surtout l’occasion
unique de contempler les Baleines Franche Australe qui passent, à cet endroit,
tout près des côtes et qui, dans cette zone protégée, se reproduisent sans être
dérangées.
Un des aspects
les plus intriguant et les plus spectaculaires, reste les sauts qu’elles effectuent.
Cet animal gigantesque défie alors les lois de la gravitation et sort de l’eau
ses 30 tonnes… Impressionnant.
Tableau émouvant
d’une mère et de son petit.Nous sommes tellement près que nous entendons leur souffle... Sensationnel !
Au hasard d'une plage, nous retrouvons Mathilde, Daniel et Ophélie. Après un bon apéro, il est temps de se séparer. Les vacances d'Ophélie se terminent, Mathilde et Daniel, eux, prennent la même route que nous, direction Ushuaïa...
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Au revoir les baleines ! |
coucou , ouah ! ouah ! j'adore tout ses animaux ils sont magnifiques , les couleurs des perroquets on en reste sans voix , et quelle chance d'avoir vu des baleines , mais on veut encore des photos c'était trop court , encore encore ...... nous on vous fait de gros bisous en échange
RépondreSupprimerC'est vrai que pouvoir voler en étant manchot, ça semble difficile……..à moins qu'en avion peut être…..
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